[Parlons RH] – Retour en entreprise : DRH, CEO, managers êtes-vous prêts ?

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[Parlons RH] – Retour en entreprise : DRH, CEO, managers êtes-vous prêts

Depuis le 9 juin, l’allègement des règles du télétravail permet aux entreprises de préparer le retour progressif au présentiel. Mais les DRH, CEO et manager sont-ils prêts ? Quels challenges organisationnels et humains les attendent ? Ont-ils eu à gérer des démissions, et reconversions, à contrôler ou soutenir les salariés en télétravail ? Que pensent-ils de la semaine de 4 jours ?

Le présentiel fait son grand retour… mais toujours avec du télétravail

Suite à l’annonce de la Ministre du Travail, que s’est-il passé dans les entreprises françaises ? Globalement, 80 % des entreprises ont proposé à leurs salariés de revenir en présentiel (intégralement ou partiellement) à partir du 9 juin 2021.

Sur la phase de concertation avec les salariés et leurs représentants pour définir les modalités de retour, la poursuite éventuelle du télétravail, etc. :

  • 49 % des entreprises ont terminé leur phase de concertation
  • 31 % des entreprises sont toujours en phase de concertation
  • 20 % des entreprises n’en prévoient pas

Toutefois, même si c’est le grand retour du présentiel, les collaborateurs ayant testé le télétravail aspirent à ce qu’il reste dans les pratiques managériales. La semaine de 4 jours va-t-elle se généraliser ? Les CEO, DRH et managers sont très partagés :

  • 18 % disent que c’est une bonne idée
  • 42 % estiment que c’est une idée à tester
  • 40 % jugent l’idée farfelue

Certains s’attendaient à un rejet massif du télétravail, mais c’est tout le contraire qui se produit : les collaborateurs veulent plus de flexibilité et de souplesse dans leurs horaires. Ce qui a séduit dans le télétravail, ce sont les mesures mises en place par les entreprises à savoir :

  • une aide matérielle (informatique, équipement de bureau, etc.) pour travailler de chez soi (71 %)
  • un soutien psychologique pour ceux qui se sentaient isolés (64 %)
  • une absence de contrôle des salariés comme cela pouvait se faire à l’étranger (80 %)